mardi 11 octobre 2011

Pourquoi le rire est-il nécessaire à l'Homme ?

Ah, mes amis au physique rieur et risible. Je suis ravi que vous me posiez cette question, question que je n'hésiterais pas à qualifier d'essentielle.

Alors déjà il convient de se demander : peut-on vivre sans rire ? Eh bien non, on ne peut pas. Il faut rire, c'est nécessaire voir indispensable. Pour tout vous dire, je serai même tenté de dire que se soit obligatoire, et toute personne surprise à faire la tête trop longtemps devrait recevoir une baffe dans la gueule. Vous me direz vous aurez raison, ce n'est pas comme ça que l'on va l'inciter à rigoler. Mais au moins, cette personne aura une bonne raison, de tirer la tronche. Il faut rire, rire et rire encore. Et attention je parle de toutes sortes de rires. Il y a le rire qui vous fait pleurer. Celui là même qui fait couler des larmes de joie aux commissures des lèvres bloquées dans un rictus géant qui vous fait ressembler, l'espace d'un instant, dans l'expression du visage, à un jeune marin grec qui pour la première fois, se fait dégazer l'entrée du port par un gros tanker. Mais il n'y a pas que celui là. Il y a l'éclat de rire. Celui là même qui, sans crier gare, provoque chez vous des crises de joie, qui vous font tendre les veines du cou, vous assèche la glotte, et qui vous fait ressembler dans l'expression du visage, à la bigouden qui après six mois d'attente reçoit le gros chalut de son bigouden, qui sous l'empressement du retour aux soutes trop pleines, vient frotter sans sommations avec force, l'entrée d'une cale qui portant était loin d'être sèche.

Donc, vous l'aurez compris, avec ces deux exemples, le rire a comme vertu d'allumer le visage et de secouer salutairement le ventre. Maintenant une grande question se pose : S'il est nécessaire pour l'Homme de rire, peut-on rire de tout ? Peut-on rire du malheur des autres ? Mais oui, on peut ! Mais attention, toujours en cachette. Ce n'est parce que c'est cruel que je dis ça. Ça, on s'en fout, c'est même plutôt drôle. Mais c'est parce que si pour une raison X ou Y, notre rire venait à les rassurer, ils seraient du coût moins malheureux, et il faut bien le dire, le bonheur des autres, on en a rien à foutre, c'est chiant.

J'illustre mon propos. Quand avec votre copain ou votre copine, vous recevez une amie qui va bien, une fois la soirée terminée, vous n'avez aucune mesquinerie à partager pour un bon rire dans le couple. Ça donne du style :

« Elle est plutôt en forme Déborah. »
« Ouais. »
« Remarque quand le boulot, ça va, les amours, ça va. »
« Ouais, ouais. Il y a quoi à la TV ? »

Vous voyez l'intérêt est réduit. Il faut que les gens soient malheureux, prenons le même exemple quand Déborah ne va pas bien :

« T'as vu, Déborah, c'est quand même la galère ce qui lui arrive ! »
« Ben ça c'est clair. Commencer une crise d'acné purulente à 37 ans, c'est la poisse ! Et puis, question mecs, je ne crois pas que ça va s'arranger ! »
« Pourquoi tu dis ça ? »
« Ben si elle est couverte de boutons, ce n'est pas parce qu'elle a un terrier version NASA, qu'elle trouvera pour autant un candidat pour lui mettre un Spoutnik en orbite ! »

Bref, je m'emballe, mais à tous ça il y a une moralité :

Pour que nos vies soient riches, pour que nos vies soient pleines,
il faut souvent rire, se taper la bedaine.
Se dire qu'une mauvaise passe ne doit pas durer.
Que d'un instant à l'autre, le soleil va se lever.
Rire, c'est se débarrasser de ses mauvaises tensions.
C'est comme purger son corps, victime de la pression.
A contrario du sexe, le rire donne bonne haleine.
Pratiqué sans retenue (mais cette fois comme le sexe) c'est très bon pour les veines.
Une gorge bien déployée, je n'y vois que du bon.
Riez tout simplement, ça empêche d'être con.

Merci.

mardi 30 août 2011

Pourquoi est-ce qu'on est souvent déçu par sa famille ?

Ceci est un problème délicat qui a créé plus d'une tempête dans un bon nombre de réunion de famille. On serait tenté de croire que la famille vous apporte un soutien inconditionnel et ce en toute circonstance. Eh bien non, rien, que dalle. Il y a des envieux et même de sacré fumiers dan les rangs de votre famille. Les bâtards sont souvent prêts à tout pour vous faire trébucher, croyez-moi, j'en ai souffert. Je me souviens, c'était en 1972, j'avais 6 ans à peine, et j'avais réussi à ramener la maîtresse de l'école dans la grange, et juste au moment ou j'avais la culotte entre les dents, mon cousin Hans est rentré comme un furieux en crient: hello Helmut, ça va mieux ta syphilis de la langue ? Du coup elle a prit ses jambes à son cou la gourgandine! Et moi je n'avais plus qu'une gaule ridicule et un slip en dentelle en guise de souvenir.

Moralité :

Si tu veux que ta puberté soit épanouie.
Ne parle pas de tes projets à tes amis,
Ils te feront chier, ils te feront des crasses.
Tout ça mon vieux pour fourrer à ta place.
Ne compte pas plus sur ta famille,
Ou dans ton short restera la quille.

Merci.

samedi 13 août 2011

Pourquoi le monde des rêves est-il si différent de la réalité ?

Mes amis à l'appareil génital qui laisse rêveur, voici une question quasi métaphysique ! Pour une fois, je n'ai pas à traiter devant vous de questions à l'intérêt somme toute médiocre, et enfin je me plonge dans une explication où mes talents de scientifique pluridisciplinaire vont être exploités comme il se doit. 

Les rêves, mes amis à la taille réduite mais à l'intelligence immense, je commencerais par vanter le rêve comme un moyen d'ultime évasion. Vous qui m'écoutez et qui vivez une existence de cancrelat dépressif, vous serez sûrement d'accord avec moi : sans les rêves, votre vie de merde ne vaudrais certainement pas la peine d'être vécue. Votre lamentable quotidien vous plongerais dans une déprime profonde, déprime qui n'aurait de limite que la composition du chanvre qui vous servirait à vous pendre. Le rêve, contrairement à la réalité, vous permet de sublimer. Les protagonistes sont ceux de votre choix, les situations idem, et les fois ou vous ne choisissez pas, et comme il s'agit d'un rêve, vous vous trouvez entouré de radasses idéales, la touffe soyeuse et le sein lourd (comme il nous plait à tous). La vie n'est que déprime, ennui et quotidien sordide, c'est pour ça, et je dis haut et fort ce qui d'ailleurs me servira de moralité :

Dormez, dormez, bande de cafards !
L'état alerte donne le cafard, bande de bâtards !
Seul l'univers né du sommeil
Vous donnera votre dose de soleil.
Si tu t'obstines comme Morphée contre Morphée.
Ta vie sera moche, plutôt crever !

Merci.

lundi 8 août 2011

Pourquoi Oüi FM est-elle devenue une radio de merde ?

A cela, je crois que j'ai (encore) explication : lien.

Pourquoi certaines personnes (et plus particulièrement certains sportifs) sont prêtes à tout pour réussir ?

Ah, mes amis ! Vous qui avez tout réussi en n'étant prêt à rien ! Quel sens de l'observation, quel flair de fins limiers ! Il est vrai que nous sommes entourés de requins, de grand squales de l'ambition qui sont prêts à tout, et surtout à n'importe quoi pour arriver à leurs fins. Ceci est malheureusement vrai pour les prestigieux J.O. qui, comme les Vania, n'échappent pas à la règle. Il est loin, il est très loin, les belles promesses du Baron Pierre de Coubertin, et de sa formule désintéressée : « L'important, c'est de participer. » Alors forcement la compétition fait rage et on est prêt à toutes les bassesses. Et c'est tant mieux.

Hé oui, bordel de scheizer, le bon vieux temps des civilités est révolu ! C'est chacun pour sa gueule ou pour celle de celui qui paye ! Terminé le temps des courbettes et autres signes révérencieux ! Tout le monde a droit à une part du gâteau. Alors, si on se contente de petites miettes, très bien, on peut agir comme des couilles molles et ne pas mettre tout en œuvre pour réussir...

Si, par contre, du gâteau, on en veut, et comme dirait une copine : « plein le ventre et plein la bouche ! » Alors, forcement, on pique la part des autres pour sa satisfaction personnelle. Moi, je suis pour, c'est plus excitant comme life style, comme disent les gens du show-biz, qui savent ce que c'est d'être prêt pour réussir.

Moralité :

N'hésitez pas à écraser votre prochain pour réussir.
C'est en marchand sur la tête des autres que vous éviterez de trébucher sur une merde,
Car il est tellement vrai que la fin justifie les moyens.
C'est tellement vrai que ça a inspiré un proverbe pétri de bon sens,
Et c'est même la devise du club de fist-fucking des lépreux de Bogota :
« Si la fin justifie les moyens, alors le fion justifie les moignons. »

Merci.

mardi 2 août 2011

Docteur, pourquoi faut-il protéger les animaux ?

Ah, mes amis* à la libido bestiale, voir zoophile, voila un sujet qui me touche au plus profond de mon être. Les animaux sont bien souvent notre reflet dans les miroirs du passé. Si, avant notre évolution, une volonté extérieure et fascisante avait décidé de nous malmener, il se pourrait très bien que nous ne soyons plus. Alors, pourquoi infliger aux animaux la barbarie de notre curiosité ? Et surtout de quel droit ? Au contraire, il faut lutter. Par exemple: la vivisection doit disparaître. C’est cruel et bien souvent sans réponse. C’est pas en badigeonnant le trou de balle d’un lapin avec du rouge à lèvre qu’on saura si la pipe donne le cancer… C’est pas non plus en inoculant le virus de la vache folle à un singe qu’on saura si la Grande Bretagne à le droit ou pas d’exporter ses bovidés en paquets sous vide chez Carrefour ou en Mercedes alcoolisé sous le pont de l’Alma…

Car, je vous le dis, la barbarie de la vivisection doit stopper. Je ne vous parle même pas de la méchanceté gratuite qui consiste à éliminer les bêtes pour son plaisir personnel. Quelle honte! Quelle infamie! Comme par exemple tuer des dindons pour s’en faire un manteau, quelle cruauté ignoble ! Et surtout quelle connerie : un manteau de dindon pour recouvrir une poule, mais quel costume pléonasme ! Il n’y a rien de très original dans la démarche, c’est juste le bordel. C’est comme si Tiberi se faisait un costard en peau de témoins de Jéhovah. Imaginez de la toile de trou du cul sur un faux derche, marié à une tête de pine, le tout en charge d’une mairie d’arrondissement de Paris ! Mairie dont le symbole est un petit bateau; on aurait plus qu’à appeler son hôtel de ville « le slip ».

Il faut savoir dire stop, je le dis, je le répète, il faut protéger les animaux. Il faut de plus laisser le temps à l’évolution naturelle des espèces. Heureusement il y a des personnes de bonne volonté, des croisés de la cause animale qui me redonnent espoir. J’en ai pour preuve cette magnifique lettre sous forme de poème envoyée par un véritable amoureux de la nature et des bêtes à sa fiancée en voyage, une magnifique missive d' Alain Bougrain-qui-bourre-Brigitte-Bardot que je vais d'ailleurs vous lire maintenant :

« Oh ma tendre mulasse,
Tu me manques à mourir.
Ma solitude j’enlace,
L’éloignement fait souffrir.
Même si c’est une bonne cause
Qui au loin te retient,
Toi et ta ménopause,
Vous me manquez sans fin,
Reviens je n’en peux plus !
Ca fait maintenant trois jours
Que je cours nu dehors et que le chien je fourre.
J’encule le loup, le renard et la belette,
J’enfile le coq et je viole les poulettes.
Bref tu l’auras compris, ramène vite ton derrière.
Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour le hamster. »

L’animal fragile, ou même cruel, à des droits, et à des égards. Je ne supporte pas qu’on déroge à cette règle, surtout ces derniers soirs, moi qui souffre dans ma chair, avec la disparition de mes petits dindons. A ce propos des bruits circulent, et à titre de moralité, je voudrais faire passer un message :

On me dit que c’est l’un de vous, qui sur un coup de tête ou un malentendu,
Fîtes main basse sur les plumes de mes dindons joufflus.
Je vous en prie, rendez-les-moi.
Votre prix sera le mien, je ne marchanderai pas.
Ils ne sont même pas tendance, ne sont pas des vrais Kenzo.
Je vous le jure sur la crête de mon chef de troupeau :
Je serai obéissant, je boirai même de l’eau.
Ils sont ma joie de vivre et ma félicité,
Ne les envoyez pas chez votre volailler.
Vous auriez sur la conscience, à vos moments perdus,
La balle qu’inexorablement, je me serai tiré dans le cul.

Merci.



(*Dédicace spéciale à Ben-Boris-E)