lundi 29 novembre 2010

Y-a-t-il une vie après la mort ?



Ah ! Mes amis à la libido éternelle. Je reconnais bien là votre soucis de la question de fond. Question métaphysique sans réponse pour le commun des mortels et qui a fait les beaux jours du business de la religion. Alors, comme dirait une de mes ex- plutôt coquine : plusieurs voies sont à explorer.
Partons tout d'abord du postulat que nous avons tous une âme. Certains l'ont conséquente, d'autres l'ont atrophiée. Personnellement, la mienne est du genre inexistant. C'est plutôt au niveau du foie que toutes mes défenses sont concentrées, et ce n'est pas plus mal. Je disais donc, l'âme est cette présence virtuelle, immortelle qui essaye d'apporter un peu d'humanité à la viande animale. Selon les courants de pensées, le sort de l'âme peut différer : elle peut se retrouver à la retraite dans un endroit bien précis comme le paradis, ou bien aller de corps en corps et c'est la réincarnation. Alors là, achtung ! Danger ! Attention !

Si vous avez été bons, vous aurez peut-être, je dis bien, peut-être la chance d'être réincarné en l'épée du futur Rocco Siffredi (et là, il faudra faire preuve de rigueur). Ou bien, vous avez été un salopard, et vous risquez d'être réincarné en fourreau lombaire de celle sur qui il aura des intentions spéléo (et là, il faudra faire preuve de souplesse).

Notre vie d'aujourd'hui ne serait qu'une étape, alors profitons-en pour penser à la prochaine, avant d'être pris au dépourvu, une fois la ligne d'arrivée, synonyme de fin, ne soit franchise. Prenons un exemple. Il y a de fortes chances pour que l'amour de mes lecteurs pour le sexe, l'alcool (et, pour certains, les techniques de chant de Patrick Fiori), il y a de fortes chances donc, pour toutes ces amours les transforment, dans leur prochaine vie, en moule corse conservée dans le whisky. C'est aussi pour cette raison, que l'on se met à rêver de « réincarnation-justice », celle qui punirait, celle qui ferait, par exemple que Monica Lewinski revienne sur Terre sous la forme d'un cigare. Il n'y a pas de raisons, qu'impunément, elle ait mis Bill Clinton dans le pâté, sans savoir, à son tour l'effet que ça fait d'avoir le nez dans la terrine. Bref, nos actions présentes conditionnent notre retour sur Terre, ou bien la célébrissime destination finale, à savoir le Paradis, ou l'Enfer.

http://cereales.lapin.org/strips2/1406enfer-athee.gifLe paradis, une hypothèse que je trouve, personnellement, peu réjouissante. L'idée de marcher pieds nus sur des nuages entouré d'individus au regard niais de gentillesse, habillés tout en blanc comme un troupeau de tapettes invitées chez Eddy Barclay le tout sous l'œil tendre d'une armée d'anges aussi blonds que crétins qui vous accompagnent jusqu'aux chiottes en jouant de la harpe : non merci !

Je préfère, et de loin, mes amis, l'Enfer. Qui d'ailleurs n'est pas sans me rappeler celui des fêtes que j'organise de temps en temps chez moi. A savoir : vivre l'éternité dans une atmosphère chaude et humide, en compagnie d'individus qui hurlent quand on les fouette ou quand on les frappe. Le tout sous l'œil lubrique et ravi du propriétaire des lieux. Un individu rougi par la luxure qui scrute d'un œil en pleine orbite et d'une bite pleine d'orgueil les femmes en chaleur, hypnotisées, qui bien que la bouche fermée, ont la bave aux lèvres.

Moralité :

L'arrêt du cœur, je vous le dit, n'est pas une fin en soi.
Sauf, pour ceux qui, de cœurs n'avaient pas.
N'occultez cependant pas l'éventualité
Que la mort peut définitivement tuer...
C'est pour cela qu'il faut jouir tant qu'on est en piste !
Sachez que, bien que raide, un macchabée, c'est triste !
Avouez que c'est dangereux, la réincarnation...
N'attendez pas l'au-delà pour changer de maison.
Faites donc comme moi, devenez mes apôtres,
Et de votre vivant, rentrez au fond des autres.
Ne prenez pas l'espoir comme unique garantie.
Profitez de la vie, de celle là, celle d'aujourd'hui !

Merci.


(Le strip infernal est honteusement pompé au très rigolo http://cereales.lapin.org/ )

mercredi 17 novembre 2010

Le journalisme, est-ce retranscrire ou déformer ?

Ah, mes amis à la ligne éditoriale aussi droite et ferme que leur vaillance érectile, voilà une question qui me tient à cœur.

Figurez vous que des journalistes, j’en ai connu. Et de tout poil, qui plus est. Alors quelle est leur mission ? Apporter au monde les nouvelles sous leur forme brute, c'est à dire : retranscrire. On peut dire que c'est un acte noble qu'il convient de saluer. En effet, voir, entendre, découvrir une info sans la changer, la communiquer est un acte de bravoure et de rigueur intellectuelle dont il faut féliciter son instigateur.

Prenons l’exemple des inondations dans le Sud-Est de la France, un sujet qui inquiète. Si l’on retranscrit simplement et honnêtement, on dira, s’il fait beau dans le Sud-Est du pays, qu'il fait beau dans le Sud-Est du pays. On n’en rajoute pas. Du fait, du fait, du fait, du fait, du fait, rien que du fait ! Du coup on est enfermé, et tout va bien. On a rien promis, on a rien menti. Si les gens veulent des infos sur les conditions météo futures, il faudra patienter. Pas de sensationnalisme. C'est franc, oui, mais... c'est chiant.

Alors, pourquoi ne pas assaisonner tout ça, et dire : « Pour l’instant, il fait beau, mais selon la rumeur des nuages sont en formation du côté d'Istanbul. Et vous connaissez le proverbe : nuage en Turquie, grosse pluie qui chie. Peut-être qu'une nouvelle catastrophe se prépare mais on en est pas sûr à 100%, je vous rappelle en cas de déluge. » On ne ment pas, on ménage un suspens qui peut se révéler exact. Et surtout, on bloque le client dans la boutique, car il veut savoir, le lascar, si son garage sera inondé, si son parquet va sauter comme un pois mexicain, si sa femme va se refuser à lui un mois sous prétexte que ses pantoufles cuir laine sont foutues. Ce n’est pas déformer, c'est donner un peu de piment.
Et quand je mentionne « déformer », ne voyez pas de sens péjoratif. Il y a des infos qui méritent la déformation. Quoi de plus chiant qu'un couronnement ou qu'un mariage ? Ah, je me souviens, à l’époque où j’étais chroniqueur mondain à l’Edelweiss qui chante, j’avais tendance à déformer un chouïa. Quand Charles a épousé Diana, je ne me suis pas contenté de commenter le défilé en carrosse et l’échange de bague ! J’ai rajouté au moins quelques petits trucs (des trucs qui vous rassurent, je vous rassure tout de suite) des trucs qui ne mangent pas de pain qui ajoutent juste un peu de sel. J’avais dit : « Et voilà le prince qui, dans son superbe uniforme, passe une sublime bague au doigt gracieux de l’enivrante Diana Spencer ! Tout à l’air de si bien aller, on se demanderait presque si le prince est au courant de la syphilis de sa fiancée. » Enfin trois fois rien. Juste histoire de réveiller l’auditeur, sans plus.

Quoi qu'il en soit, et j’en conclurai de la sorte :

La bonne façon de traiter l’info n’a pas de règle,
Quelquefois, il faut retranscrire sans fard,
D'autres fois, il faut maquiller un peu.
Quant à la déformation :
Uniquement en ce qui concerne des sujets légers.
Si c'est le cas, n’hésitez pas :
Personne ne vous en voudra de déformer une bonne petite n’info.

Merci.

mardi 16 novembre 2010

A quoi servait Boris Eltsine ?

Ah ! A propos de Boris, camarades, le bilan est catastrophique.

Je vous rappelle que le communisme à quitté l'Union Soviétique sous l'ère Gorbatchev, et que c'est Boris qui a mis la faucille et le marteau dans le tiroir juste en-dessous du mausolée de Lénine.

La Grande Russie était pleine de promesses inavouées de liberté, de paradis et de grande consommation. Le moscovite comme son collègue plus bridé des steppes de l'Asie centrale se voyaient déjà faire la queue chez Prisunicof pour acheter des packs d'Heinekenovitch et enfiler sur leurs bites balkanes des Durexovski...

Mais que croyez vous qu'il arriva ? Et bien, tout ce petit monde a continué de faire la queue chez Quedalof pour acheter trente centilitres de Merdovska. Quant au préservatif, il doit se contenter de l'habituel gant Mapavovitch, importé clandestinement par la tante Olga à son retour d'Istanbul où, il faut dire, elle a vécu deux ans comme une princesse (elle faisait des pipes au gardien de prison, celui-la même qui enculait Brad Davis dans Midnight Express).

Bref : l'illusion du grand bonheur de la consommation de masse n'a pas fait long feu pour la grande majorité de ces crétins de l'Oural. Boris s'est donc installé doucement mais sûrement au pouvoir, prenant comme collaborateur direct le chef de la mafia de Moscou, Sergueï Djorkaev, et la dépouille mortelle de Youri Gagarine, mais ça c'était pour le fun.

Puis Boris s'est laissé quelque peu débordé par ses loisirs. Sa consommation de vodka est devenue quotidienne. Régulièrement, le président en est arrivé à s'enfiler plus quotidiennement plus que Léotard et Borhinger réunis. Son goût pour l'herbe de bison est maintenant supérieure à la passion qui anime mes lecteurs pour la sodomie. Y'a plus de bibine dans le bide d'Eltsine qu'il y a de cyprine dans le dindon d'une gouine.

Il fallait sonner l'alerte ! "La Russie est a genoux, et Boris l'encule !"

La mafia avait pris les commandes du pays, le Fond Monétaire International tenait Eltsine par les bourses ! Grosses bourses : dix milliards de dollars... L'avenir de la Russie post-Eltsine est aussi terne et morose que le cul des filles de joie de Vladivostok. Ces filles qui ont dans les yeux la langueur monotone des sexes occidentaux qui les culbutent pour dix roubles.

Mes amis, Boris a foutu la merde, la vraie Scheiße.

Moralité (car il y a une moralité) :

Dans les Balkans, l'espoir s'en va,
Eltsine a mis les russes aux abois.
Pour la Russie ça sent l'arnaque,
Boris lui a mis la tête dans le sac.
La Russie anesthésiée
Sous les relents trop avariés
Des renvois de Boris l'allumé.
L'avenir des russes est dans les stups :
Vive le bordel et vive les putes.

La magie, info ou intox ?

Ah, la magie, mes amis, est une vraie Scheiße ! Pour dire, c'est de la merde.

Tous des escrocs! Ces Gérard Lajax, David Lagerfield, Puccini le roi de l'évasion, tout ça c'est pipeau et compagnie. Le seul valable, à la limite hein, c'était Garcimore. Souvenez-vous, à lui tout seul, par sa présence à l'écran il faisait disparaître l'humour.

Prenez, par exemple, la femme que le magicien place sous un drap et qu'il fait disparaître trois minutes après. Eh bien moi ça, ça fait 27 ans que je met des filles sous mon drap, voir sous la couette, et que je les fais disparaître pas en trois, mais en deux minutes ! Vous voyez. Alors après ça parler de performance, c'est faux. Non, tout ça, mes petits amis, c'est de la flûte. Mais j'ai une moralité à tout ça :

La magie et autre prestidigitation,
Ne sont que balivernes, et secrets moribonds.
De baguette magique il ne saurait question
Que celle qui harcèle et frappe au bord du fion.

Merci.

mardi 9 novembre 2010

De la sorcellerie, des envoûtements, des malédictions, tout ça...


Mes amis à l'appareil génital possédé par le malin de la morue, voilà un thème qui nous fait peur et nous excite à la fois.

Sachez tout d'abord que la sorcellerie est le contre-poids de la félicité par le bonheur. Elle représente la délivrance par la souffrance. C'est, par exemple, la différence qui existe quand une femme couche, soit avec vous, soit avec moi.

Avec vous, c'est l'extase enivrante de tous les sens qui s'éveillent, voyez-vous? Comblée de bonheur et après avoir atteint l'orgasme sept fois, son corps est léger, la brise la berce, les oiseaux ne chantent que pour elle, et comble de l'ivresse, son étalon, vous, la réveille en lui caressant doucement les cheveux, en lui susurrant à l'oreille: "Oh, mon amour, que tu es belle ! Jamais autant de joie n'avait auparavant parcouru mon esprit et mon corps à la fois. Reviens dans mes bras ma bien-aimée." Elle se sent femme !

Avec moi, c'est le désir intense que tous ses sens s'arrêtent ! Terrassée de honte, sans avoir joui une seule fois, son corps est meurtri, les effluves et les miasmes de mon corps lui donnent la nausée. Sans compter mes dindons qui, autour d'elle, viennent pisser! Et, et, et, comble du malheur, son bourreau moi la réveille en lui mettant une baffe ! En lui criant à l'oreille: "Hey, la radasse ! Ca m'a bien chauffé de te mettre une pétée, jamais auparavant une pouffe m'avait vomi dessus ! J'ai trouvé ça très glitter, et pour te prouver que t'es la chiennasse à ton docteur, retourne-toi, mords le radiateur, je vais te gainer l'oignon à la tyrolienne." Elle se sent mal !

Mais, mais mais mais mais, vous l'avez sûrement constaté, la sorcellerie n'est pas un concept nouveau. De tous temps les femmes acariâtres font cuire des choses étranges dans des grandes marmites d'où s'échappent, en plus des bulles grasses qui remontent à la surface, une odeur pestilentielle. A part ma mère qui appelle ça un repas, ces mixtures servent à donner espoir, force ou courage à de pauvres crétins qui par naïveté font plus confiance à l'occulte qu'aux ressources naturelles.

Ce qui était vrai il y a des siècles l'est encore aujourd'hui. La sorcière du vingtième siècle ne s'appelle plus Yogsotot, mais Madame Irma. Elle ne vous demande plus de mettre vos poils de cul dans la marmite, mais de tirer trois cartes. Vous n'offrez plus trois poulets mais vous payez 1000 balles. Par contre, le résultat est identique, et ça s'appelle : la théorie des planètes qui suintent.

On vous explique que votre Mars bloque sur Vénus, et que si vous voulez un Jupiter fringant, il faut travailler l'anneau de Saturne. En fait, on vous prépare à la montée de Mercure, de l'endroit visité et tabou, et ce afin que vous ne vous étonniez pas d'avoir, ou de rendre, Uranus douloureux. Bref, vous vous faites avoir ! Vous vous faites avoir.

Moralité, mes amis :

Que vous le vouliez ou pas la sorcellerie est là.
C'est vain de l'ignorer, vous ne lui échapperez pas.
Reste maintenant à savoir si vous pouvez dire non !
Si un jour elle vous tente, garderez-vous raison ?
Je sais c'est pas facile quand on a des soucis,
De rassembler ses forces et de ne pas dire oui.
Le temps est salvateur, c'est le meilleur allié,
Pour une sortie de tunnel qui ne fait pas dérailler.
Allez voir une voyante ou bien un marabout,
C'est cautionner de la merde, autant jeter vos sous !
Crois-moi bien, mon ami, si tu es mal en point,
Va plutôt au bordel que chez ces bons-à-rien.
Tes boules n'y seront pas lues, mais elles seront vidées,
Et seule une burne qui rit peut rendre un coeur léger.

Merci.

En quoi la notion d'interdit est-elle mauvaise ?

Mes amis à la libido contrariée (brune, blonde, ou chauve), si vous saviez comme c'est universel ce raisonnement !

Tout a commencé avec Adam, qui bien que sachant que la pomme était interdite n'a pu s'empêcher d'y mettre quand même un coup de canine. Et pourquoi ? Parce que c'est comme ça. Mais n'allez pas croire que c'est parce que c'est interdit qu'il faut forcément se précipiter ! La plupart du temps c'est pour une bonne raison.

Rappelez-vous du jeune mandarin grec, Paco Rabaniscis, il n'avait pas le droit non plus d'aller chez le coiffeur; eh bien un jour il a craqué, il s'est fait égaliser la touffe. Et juste après il n'a plus juré que par les jeans à braguette arrière. Il a été puni. On est bien dans le sujet : c'était interdit, il y a été > pourquoi y faut pas faire ? > sinon on finit braguette arrière. CQFD.

Ce qui est interdit nous titille l'imagination. Que peut-il y avoir derrière cette porte qu'on nous interdit de franchir ? Est-ce que le mal décrit ne serait pas, en réalité, le bien absolu qui nous éloignerait à tout jamais du censeur originel ? Va savoir, Bob le vagin. (Là, là je dis vagin parce que, même si ça n'a rien à voir, ça fait longtemps que je n'ai pas dit de saleté. Excusez-moi.) Mais bon. L'important... L'important, c'est qu'il y ait une moralité : 

Si autour de toi le mystère s'épaissit,
Que des barrières se dressent sous forme d'interdit,
Que ton esprit vacille, que ça devient convulsif
De déchiffrer l'énigme, gratter le fond du calcif.
Un conseil je te donne, suis-le et tu verras,
C'est dans la retenue que s'épanouit la joie.
C'est un plaisir pervers, c'est tordu j'en conviens,
Mais quoi de plus sexy que l'attente ? C'est divin.
Consommer sans limite c'est jouir façon glouton,
La saillie systématique n'exalte pas les fions.
L'envie doit être folle, et seul le désir ronge
Quand le fruit est placé bien plus loin que l'allonge.

Merci.

(Illustrations : D.R)

lundi 8 novembre 2010

De l'impact de la publicité sur le grand public

Ah, mes amis à la libido 4 par 3, voilà un thème d'actualité qui me ravit et dont les déclinaisons sont multiples !

En effet, notre société de consommation est de plus en plus sur les dents d'une compétition qui n'a de limites que celles qu'impose le bon goût, c'est à dire aucune. L'impact de la pub, mes vieux, il est énorme, gigantesque et incontournable. Tout est bon, pour les publicitaires, pour arriver à leurs fins. Ils jouent sur des cordes sensibles qui inexorablement nous touchent tous. Ils font croire aux pauvres pétasses que c'est en mangeant des produits lights qu'elles pourront un jour oser avoir le corps de la morue qui s'enfile à l'écran le bol de céréales sans sucre ! Personne ne précise que la salope qui baffre est anorexique et que, de plus, dès que la cuillère à quitté la bouche de la céréalophage, celle-ci est immédiatement remplacée par deux doigts inquisiteurs qui vont lui titiller la glotte. Croyez-moi, chez les mannequins, le pétale de corn-flakes a plus souvent tendance à finir au fond des chiottes en passant par le nord que par le sud.
Quelquefois, les moyens utilisés sont vicieux et subtils ! La musique, par exemple, tenez. Méthodiquement choisie, elle reste imprimée dans nos cerveaux de façon presque indélébile ! Moi-même j'en suis victime. Tous les jours je me lève avec la musique de Flunch dans la tête. Musique avec laquelle j'associe souvent les mauvais produits. Dans le cas présent, pour moi, Flunch rime avec Ferrero Rocher. Je sais, ça n'a rien à voir, mais j'ai toujours eu envie d'aller au resto avec une grande salope brune en fredonnant un refrain idiot.

Moralité :

Des spots télés tu devras te méfier !
Tout ça c'est balivernes, loin de la vérité.
Ne vous laissez pas faire,
Ne vous faites pas promener :
La pub est mensongère,
Vous vous faites enfiler !
Crois-moi, seul ton jugement est vraiment de valeur ;
Le fait d'être passif engendre la douleur.
Les femmes ne sont pas vraies, tout ça c'est du bidon,
Les fromages sont plâtreux, et vous donnent un gros fion.

(En bonus, ci-dessous, un petit outil indispensable à votre cerveau : )


Etonnant, non ?

De l'utilité de la contraception


Ah, mes amis à la retenue stérile, voilà qui est intéressant.
Cette question fut un temps, je l'avoue, mon cheval de bataille. Cela a même été mon sujet de thèse à l'Université de Bangkok. Un travail considérable, que j'avais toutefois sobrement intitulé : "Le bien fourrer (ou Comment limer comme un bâtard sans pour autant risquer une portée de chiards ?)".

La contraception est fort utile. C'est une garantie de liberté pour les femmes comme pour les hommes. Vous croyez que ça l'amuse, la radasse, de ressembler à une grosse vache shootée à l'hélium ? Et tout ça pour assurer le confort d'une feignasse d'alien qui pendant neuf mois passe l'exclusivité de son temps à se regarder pousser le cordon ?

Et l'homme alors ? Le mâle sublime qui rentre tous les soirs, après des heures de labeur pour payer sa croûte et celle d'une pouf enflée, à côté de laquelle il s'allonge, et qui ferait passer n'importe quelle truie pour Virgnie Ledoyen : on y pense à lui ? On y pense ? Non, on y pense pas.
Je vous le dit : il y a plus d'espoir pour un couple dans le trio Pilule, Capote et Stérilet que dans Pampers crado, Tétine qui bave et Biberon de lait.

J'en passe et des meilleures.

On a passé l'an deux-mille, bordel de Tyrol ! On n'a plus d'excuse à prendre des risques ! Sans compter qu'il n'y a pas qu'une façon de s'envoyer en l'air tranquillement... (Nota : bon, je sais que toute allusion au challenge rectal offusque certains lecteurs... Bon, je me lance, mais rassurez vous, je vais tourner autour du pot. Tout en nuance et en délicatesse, vous me connaissez) : en matière d'emmerdement, mieux vaut en prendre pour dix minutes que pour vingt ans.


Moralité :

Que tu aies un jour rêvé d'une famille nombreuse,
Que tu sois mal maqué dans une union scabreuse,
Ne t'aventures pas sans lendemain
En fabricant un con de gamin.
Pour autant, rassures-toi mon ami,
Jamais je ne pousserais au deuil du gummi !
Lâches tes pulsions, fais fumer les oignons,
Exploses ton slip... mais en gardant raison.
Faire à chaque fois mouche, avoues que c'est trop con :
Vive l'amour débridé, vive la contraception !
Les méthodes sont nombreuses, il n'y a pas qu'Ogino,
Pour que ton coup de dard reste coup d'épée dans l'eau.

Merci.

(Illustration : le cartoon est honteusement pompé au fort complet http://www.choisirsacontraception.fr/ , tous droits réservés et tout et tout)