mardi 11 octobre 2011

Pourquoi le rire est-il nécessaire à l'Homme ?

Ah, mes amis au physique rieur et risible. Je suis ravi que vous me posiez cette question, question que je n'hésiterais pas à qualifier d'essentielle.

Alors déjà il convient de se demander : peut-on vivre sans rire ? Eh bien non, on ne peut pas. Il faut rire, c'est nécessaire voir indispensable. Pour tout vous dire, je serai même tenté de dire que se soit obligatoire, et toute personne surprise à faire la tête trop longtemps devrait recevoir une baffe dans la gueule. Vous me direz vous aurez raison, ce n'est pas comme ça que l'on va l'inciter à rigoler. Mais au moins, cette personne aura une bonne raison, de tirer la tronche. Il faut rire, rire et rire encore. Et attention je parle de toutes sortes de rires. Il y a le rire qui vous fait pleurer. Celui là même qui fait couler des larmes de joie aux commissures des lèvres bloquées dans un rictus géant qui vous fait ressembler, l'espace d'un instant, dans l'expression du visage, à un jeune marin grec qui pour la première fois, se fait dégazer l'entrée du port par un gros tanker. Mais il n'y a pas que celui là. Il y a l'éclat de rire. Celui là même qui, sans crier gare, provoque chez vous des crises de joie, qui vous font tendre les veines du cou, vous assèche la glotte, et qui vous fait ressembler dans l'expression du visage, à la bigouden qui après six mois d'attente reçoit le gros chalut de son bigouden, qui sous l'empressement du retour aux soutes trop pleines, vient frotter sans sommations avec force, l'entrée d'une cale qui portant était loin d'être sèche.

Donc, vous l'aurez compris, avec ces deux exemples, le rire a comme vertu d'allumer le visage et de secouer salutairement le ventre. Maintenant une grande question se pose : S'il est nécessaire pour l'Homme de rire, peut-on rire de tout ? Peut-on rire du malheur des autres ? Mais oui, on peut ! Mais attention, toujours en cachette. Ce n'est parce que c'est cruel que je dis ça. Ça, on s'en fout, c'est même plutôt drôle. Mais c'est parce que si pour une raison X ou Y, notre rire venait à les rassurer, ils seraient du coût moins malheureux, et il faut bien le dire, le bonheur des autres, on en a rien à foutre, c'est chiant.

J'illustre mon propos. Quand avec votre copain ou votre copine, vous recevez une amie qui va bien, une fois la soirée terminée, vous n'avez aucune mesquinerie à partager pour un bon rire dans le couple. Ça donne du style :

« Elle est plutôt en forme Déborah. »
« Ouais. »
« Remarque quand le boulot, ça va, les amours, ça va. »
« Ouais, ouais. Il y a quoi à la TV ? »

Vous voyez l'intérêt est réduit. Il faut que les gens soient malheureux, prenons le même exemple quand Déborah ne va pas bien :

« T'as vu, Déborah, c'est quand même la galère ce qui lui arrive ! »
« Ben ça c'est clair. Commencer une crise d'acné purulente à 37 ans, c'est la poisse ! Et puis, question mecs, je ne crois pas que ça va s'arranger ! »
« Pourquoi tu dis ça ? »
« Ben si elle est couverte de boutons, ce n'est pas parce qu'elle a un terrier version NASA, qu'elle trouvera pour autant un candidat pour lui mettre un Spoutnik en orbite ! »

Bref, je m'emballe, mais à tous ça il y a une moralité :

Pour que nos vies soient riches, pour que nos vies soient pleines,
il faut souvent rire, se taper la bedaine.
Se dire qu'une mauvaise passe ne doit pas durer.
Que d'un instant à l'autre, le soleil va se lever.
Rire, c'est se débarrasser de ses mauvaises tensions.
C'est comme purger son corps, victime de la pression.
A contrario du sexe, le rire donne bonne haleine.
Pratiqué sans retenue (mais cette fois comme le sexe) c'est très bon pour les veines.
Une gorge bien déployée, je n'y vois que du bon.
Riez tout simplement, ça empêche d'être con.

Merci.

mardi 30 août 2011

Pourquoi est-ce qu'on est souvent déçu par sa famille ?

Ceci est un problème délicat qui a créé plus d'une tempête dans un bon nombre de réunion de famille. On serait tenté de croire que la famille vous apporte un soutien inconditionnel et ce en toute circonstance. Eh bien non, rien, que dalle. Il y a des envieux et même de sacré fumiers dan les rangs de votre famille. Les bâtards sont souvent prêts à tout pour vous faire trébucher, croyez-moi, j'en ai souffert. Je me souviens, c'était en 1972, j'avais 6 ans à peine, et j'avais réussi à ramener la maîtresse de l'école dans la grange, et juste au moment ou j'avais la culotte entre les dents, mon cousin Hans est rentré comme un furieux en crient: hello Helmut, ça va mieux ta syphilis de la langue ? Du coup elle a prit ses jambes à son cou la gourgandine! Et moi je n'avais plus qu'une gaule ridicule et un slip en dentelle en guise de souvenir.

Moralité :

Si tu veux que ta puberté soit épanouie.
Ne parle pas de tes projets à tes amis,
Ils te feront chier, ils te feront des crasses.
Tout ça mon vieux pour fourrer à ta place.
Ne compte pas plus sur ta famille,
Ou dans ton short restera la quille.

Merci.

samedi 13 août 2011

Pourquoi le monde des rêves est-il si différent de la réalité ?

Mes amis à l'appareil génital qui laisse rêveur, voici une question quasi métaphysique ! Pour une fois, je n'ai pas à traiter devant vous de questions à l'intérêt somme toute médiocre, et enfin je me plonge dans une explication où mes talents de scientifique pluridisciplinaire vont être exploités comme il se doit. 

Les rêves, mes amis à la taille réduite mais à l'intelligence immense, je commencerais par vanter le rêve comme un moyen d'ultime évasion. Vous qui m'écoutez et qui vivez une existence de cancrelat dépressif, vous serez sûrement d'accord avec moi : sans les rêves, votre vie de merde ne vaudrais certainement pas la peine d'être vécue. Votre lamentable quotidien vous plongerais dans une déprime profonde, déprime qui n'aurait de limite que la composition du chanvre qui vous servirait à vous pendre. Le rêve, contrairement à la réalité, vous permet de sublimer. Les protagonistes sont ceux de votre choix, les situations idem, et les fois ou vous ne choisissez pas, et comme il s'agit d'un rêve, vous vous trouvez entouré de radasses idéales, la touffe soyeuse et le sein lourd (comme il nous plait à tous). La vie n'est que déprime, ennui et quotidien sordide, c'est pour ça, et je dis haut et fort ce qui d'ailleurs me servira de moralité :

Dormez, dormez, bande de cafards !
L'état alerte donne le cafard, bande de bâtards !
Seul l'univers né du sommeil
Vous donnera votre dose de soleil.
Si tu t'obstines comme Morphée contre Morphée.
Ta vie sera moche, plutôt crever !

Merci.

lundi 8 août 2011

Pourquoi Oüi FM est-elle devenue une radio de merde ?

A cela, je crois que j'ai (encore) explication : lien.

Pourquoi certaines personnes (et plus particulièrement certains sportifs) sont prêtes à tout pour réussir ?

Ah, mes amis ! Vous qui avez tout réussi en n'étant prêt à rien ! Quel sens de l'observation, quel flair de fins limiers ! Il est vrai que nous sommes entourés de requins, de grand squales de l'ambition qui sont prêts à tout, et surtout à n'importe quoi pour arriver à leurs fins. Ceci est malheureusement vrai pour les prestigieux J.O. qui, comme les Vania, n'échappent pas à la règle. Il est loin, il est très loin, les belles promesses du Baron Pierre de Coubertin, et de sa formule désintéressée : « L'important, c'est de participer. » Alors forcement la compétition fait rage et on est prêt à toutes les bassesses. Et c'est tant mieux.

Hé oui, bordel de scheizer, le bon vieux temps des civilités est révolu ! C'est chacun pour sa gueule ou pour celle de celui qui paye ! Terminé le temps des courbettes et autres signes révérencieux ! Tout le monde a droit à une part du gâteau. Alors, si on se contente de petites miettes, très bien, on peut agir comme des couilles molles et ne pas mettre tout en œuvre pour réussir...

Si, par contre, du gâteau, on en veut, et comme dirait une copine : « plein le ventre et plein la bouche ! » Alors, forcement, on pique la part des autres pour sa satisfaction personnelle. Moi, je suis pour, c'est plus excitant comme life style, comme disent les gens du show-biz, qui savent ce que c'est d'être prêt pour réussir.

Moralité :

N'hésitez pas à écraser votre prochain pour réussir.
C'est en marchand sur la tête des autres que vous éviterez de trébucher sur une merde,
Car il est tellement vrai que la fin justifie les moyens.
C'est tellement vrai que ça a inspiré un proverbe pétri de bon sens,
Et c'est même la devise du club de fist-fucking des lépreux de Bogota :
« Si la fin justifie les moyens, alors le fion justifie les moignons. »

Merci.

mardi 2 août 2011

Docteur, pourquoi faut-il protéger les animaux ?

Ah, mes amis* à la libido bestiale, voir zoophile, voila un sujet qui me touche au plus profond de mon être. Les animaux sont bien souvent notre reflet dans les miroirs du passé. Si, avant notre évolution, une volonté extérieure et fascisante avait décidé de nous malmener, il se pourrait très bien que nous ne soyons plus. Alors, pourquoi infliger aux animaux la barbarie de notre curiosité ? Et surtout de quel droit ? Au contraire, il faut lutter. Par exemple: la vivisection doit disparaître. C’est cruel et bien souvent sans réponse. C’est pas en badigeonnant le trou de balle d’un lapin avec du rouge à lèvre qu’on saura si la pipe donne le cancer… C’est pas non plus en inoculant le virus de la vache folle à un singe qu’on saura si la Grande Bretagne à le droit ou pas d’exporter ses bovidés en paquets sous vide chez Carrefour ou en Mercedes alcoolisé sous le pont de l’Alma…

Car, je vous le dis, la barbarie de la vivisection doit stopper. Je ne vous parle même pas de la méchanceté gratuite qui consiste à éliminer les bêtes pour son plaisir personnel. Quelle honte! Quelle infamie! Comme par exemple tuer des dindons pour s’en faire un manteau, quelle cruauté ignoble ! Et surtout quelle connerie : un manteau de dindon pour recouvrir une poule, mais quel costume pléonasme ! Il n’y a rien de très original dans la démarche, c’est juste le bordel. C’est comme si Tiberi se faisait un costard en peau de témoins de Jéhovah. Imaginez de la toile de trou du cul sur un faux derche, marié à une tête de pine, le tout en charge d’une mairie d’arrondissement de Paris ! Mairie dont le symbole est un petit bateau; on aurait plus qu’à appeler son hôtel de ville « le slip ».

Il faut savoir dire stop, je le dis, je le répète, il faut protéger les animaux. Il faut de plus laisser le temps à l’évolution naturelle des espèces. Heureusement il y a des personnes de bonne volonté, des croisés de la cause animale qui me redonnent espoir. J’en ai pour preuve cette magnifique lettre sous forme de poème envoyée par un véritable amoureux de la nature et des bêtes à sa fiancée en voyage, une magnifique missive d' Alain Bougrain-qui-bourre-Brigitte-Bardot que je vais d'ailleurs vous lire maintenant :

« Oh ma tendre mulasse,
Tu me manques à mourir.
Ma solitude j’enlace,
L’éloignement fait souffrir.
Même si c’est une bonne cause
Qui au loin te retient,
Toi et ta ménopause,
Vous me manquez sans fin,
Reviens je n’en peux plus !
Ca fait maintenant trois jours
Que je cours nu dehors et que le chien je fourre.
J’encule le loup, le renard et la belette,
J’enfile le coq et je viole les poulettes.
Bref tu l’auras compris, ramène vite ton derrière.
Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour le hamster. »

L’animal fragile, ou même cruel, à des droits, et à des égards. Je ne supporte pas qu’on déroge à cette règle, surtout ces derniers soirs, moi qui souffre dans ma chair, avec la disparition de mes petits dindons. A ce propos des bruits circulent, et à titre de moralité, je voudrais faire passer un message :

On me dit que c’est l’un de vous, qui sur un coup de tête ou un malentendu,
Fîtes main basse sur les plumes de mes dindons joufflus.
Je vous en prie, rendez-les-moi.
Votre prix sera le mien, je ne marchanderai pas.
Ils ne sont même pas tendance, ne sont pas des vrais Kenzo.
Je vous le jure sur la crête de mon chef de troupeau :
Je serai obéissant, je boirai même de l’eau.
Ils sont ma joie de vivre et ma félicité,
Ne les envoyez pas chez votre volailler.
Vous auriez sur la conscience, à vos moments perdus,
La balle qu’inexorablement, je me serai tiré dans le cul.

Merci.



(*Dédicace spéciale à Ben-Boris-E)

samedi 30 juillet 2011

Docteur, pourquoi faut-il réformer le système carcéral ?

Ah, mes amis à la joie impressionnante, c'est une question de dignité humaine que vous soulevez là. Il est vrai que le système carcéral est entièrement à revoir, chez nous comme ailleurs : la rétention est devenue beaucoup trop laxiste, bordel !

Sachez que les prisonniers ont droit à une télévision dans leur cellule ! Qu'ils ont l'eau courante, et que la paille de leur couche a été remplacée par des matelas confortables ! Bref, c'est la chienlit. Bien entendu la punition perd toute sa raison dans ces conditions de luxe extrême, les petits nouveaux ne se font plus systématiquement taquiner le terrier, comme le veut la tradition ancestrale de la confédération des bagnards de l'ordre de l'oignon qui fume. Seul espoir, mon doux ami, que toutes les prisons s'alignent sur le modèle chinois.

La Chine, seul pays à avoir compris que c'est par l'humiliation et les mauvais traitements que l'on remet une brebis égarée dans le droit chemin, et pas avec compréhension et douillets divans qui font des geignards dépravés tous justes bons à faire le tapin. Non, ça suffit, l'univers carcéral à la main molle et le doigt gourd, et comme disait Paco Rabanne, "il faut une phalange agile au bout d'une main rigide pour être crédible dans un univers d'hommes."

Moralité :

La taule, ce n'est pas pour rigoler.
Ça doit être dur et faut en chier.

Merci.

jeudi 21 juillet 2011

Docteur, c'est quoi l'exception culturelle française ?

Ah, bien sûr, j'ai explication ! Mais comment pouvait-il en être autrement ? Votre pays magnifique justifie à lui seul l'exception, sinon culturelle, tout au moins géographique...

Vous savez, mes amis aux couilles exceptionnellement cultivables, la mondialisation est en fait un fléau d'avilissement par le bas. Si vous voulez la planète comme client, il faut faire appel à ce qui fédère le plus chez tout le monde; alors ne vous étonnez pas que le camembert soit rejeté par tous ces manants qui n'acceptent de n'avoir dans la bouche et d'odorant que ce qui est estampillé "made in chez moi" et qui minaude à la vue d'un clacos qui refoule et qui est coulant, ou bien d'un gland enflé qui sent le parmesan. Nein, nein, nein, mes amis.... Toutes ces petites tapettes hors-hexagone ne peuvent pas comprendre l'exception culturelle française. Comment peut-on apprécier la saucisse de Francfort et les rillettes de chez Simone ? Des rillettes préparées avec amour, lard et passion ? Comme un slip de pute, y a du gras, y du fion.  Bref il faut savoir se battre, il faut savoir dire non quand la coupe est pleine.

Et a tout cela il y a une moralité !

Ne nous laissons pas faire !
Nous devons être fier,
Quand arrive le diktat,
Les règles et les quotas.
Il faut rester debout !
Être confiant en nous.
Personne ne nous dira
Ce qui est bon ou pas.
Nos bières, nos saucissons,
Nos vaselines, nos dindons,
Ont un gout prononcé,
Il faut pas les renier.
La mondialisation , on en a rien à foutre !
Il faudra être fort pour nous mettre le doute.
Allons enfants de la patrie !
Le jour de gloire est arrivé.
Frottis, fellation, sodomie :
Ça monsieur, c'est français !

Merci.

mercredi 20 juillet 2011

Pourquoi les esprits nous hantent ?

Ah, mes amis à l'esprit hanté et au corps entier, je suis hyper jouasse que vous me posiez la question. Figurez-vous que vous venez de poser une question de fond. Qu'est-ce que les esprits viennent faire chez nous les vivants ? Et bien ils cherchent tout simplement une nouvelle maison. Vous resteriez-vous enveloppé dans un macchabée qui sent la poiscaille au bout de trois jours ? Non ? Et bien les esprits non plus. Ce n'est pas parce qu'on est immatériel qu'on est forcément con.

De plus, il faut pas négliger qu'un petit retour sur Terre ne doit pas être désagréable. Imaginez un esprit qui a vécu qui a vécu dans un corps sage. Merde alors ! Toute une vie de privations et puis on s'envole ? Ce n'est pas juste ! Hanter devient alors synonyme d'une deuxième chance de s'éclater. Je suis sûr que l'esprit de l'Abbé Pierre n'attendait qu'une chose : que le vieux claque. Depuis l'hiver 54, toute sa vie n'était qu'une succession de bonnes actions, de bons sentiments, d'actions bénévoles, et cætera, et cætera. Jamais un petit abus de bien social ! Jamais une petite enveloppe pour trafic de shit ! Jamais un petit litron volé aux Restos du cœur ! Jamais une petite gâterie forcée au foyer des jeunes filles mères battues et syphilitiques ! Du coup, l'esprit cherche un nouvel habit. Il s'en va, se faufile, dans une demeure qui, a priori lui apportera plus de frissons que d'ennui et sa dose d'émotion, au lieu d'une triste vie. S'introduire chez des gens qui sont riches ou bien beaux et bien tentant quand on sort du ghetto.

Par contre, c'est vrai qu'il faudra se méfier de ce qui des esprits voudraient des esprits parti tirer. Ces charlatans occultes qui font foret fructifier le mal-être des gens, leur insécurité. A ces bâtards, dites NON ! Qu'ils pourrissent leur fion. Ne faites confiance qu'aux femmes, qui au milieu de la foule, vous proposerons, pour cent balles de lire dans vos boules.

Pour conclure : je dirai qu'il ne faut pas en vouloir aux esprits
Car c'est juste pour se distraire qu'ils viennent hanter nos nuits.
Mettez-vous à leur place : une vie sans passion est une vie foutue!
C'est comme un corps sans nœud qui passe une vie sans cul !
Une vie exemplaire
Est une vie trop austère.

Merci.

(note : comme toujours, si vous avez les numéros d'émissions non datées, n'hésitez pas à me les mentionner en commentaire et/ou sur le dwidder @helmutperchut ... danke schöne ! Cette explication-ci, comme le mentionne le libellé ci-dessous, est tirée d'LMDMF 656 "Niluje médium")

Docteur, pourquoi la cuisine exotique est-elle aussi tentante ?

Et oui, mes amis*, les contrées lointaines sont difficiles d'accès pour le commun des mortels. Que reste-t-il donc pour une évasion sans pour autant bouger son derche ? Les papilles gustatives !

Vous pouvez sans problème retrouver la chaleur et tout le piquant de l'Amérique Latine en dégustant un délicieux chili con la viande; un plat typique qui se rappelera volontiers à votre bon souvenir le lendemain lorsque vous aurez l'impression que votre pastille chante la cucaracha. Même soucis, aux consonnances maghrébines cette fois, lorsque vous aurez l'impression de chier un parpaing après avoir bouffé des feuilles de brick.

Mais enfin, enfin, ne nous égarons pas en considérations sanitaro-douloureuses. Et c'est vrai, bordel de Tyrol ! Il est quand même plus jovial de s'enfiler une tajine ou un couscous-merguez avec pour vous servir votre radasse préférée habillée en Geisha, qu'un oeuf-mayo-poulet noyé gros rouge par Ginette, mégère ménopausée de service au bar-tabac.

Enfin quoi, soyez fou et prêts à l'aventure gustative de la mondialisation du palais. Je crois même pouvoir affirmer, mes amis*, que le rapprochement des peuples peut se faire à coups de langue bien senties dans les spécialités locales.

Moralité, car il y'en a-t-une :


Il ne faut pas avoir peur !
Le voyage est à portée de frigo !
Pizza, raclette, tajine,
C’est schöne et ça tient chaud.
Stoppons les préjugés !
Steak-frite c’est périmé :
Goutez aux cassoulets,
Sushis, taboulé...
Il faut rester ouvert !
Dispos à découvrir ;
C’est vrai pour la cuisine
Autant que pour bien jouir !

Merci.
(*Dédicace spéciale à Mathilde, dont j'attends avec impatience un couscous merguez servi par ses soins, habillée en geisha)

mardi 19 juillet 2011

Docteur, pourquoi le gigantisme américain ?

Ah, mes amis à l'appareil génital maxi-format, vous avez mis le doigt sur un problème de société qui n'a l'air de rien comme ça, mais qui en fait a des répercutions sur l'ensemble du comportement humain.

C'est un peu comme quand Rocco a le gland qui gratte, toutes les pétasses du hard ont la chaude-pisse. Les américains, donc, ont un problème : chez eux, il faut que tout soit démesuré. Les burgers sont gigantesques, leurs voitures sont monumentales, leurs obèses sont plus obèses que les nôtres et leur connerie est surdimensionnée.

En fait, mes amis, il s'agit d'une pathologie bien connue chez les populations pleutres : cacher sa vulnérabilité en essayant d'effrayer son entourage d'une façon primaire. Il est courant chez l'américain, comme chez le bousier, de produire une plus grosse merde que son voisin, pour confirmer sa puissance. Bref, vous l'avez compris, c'est en portant de grands chapeaux que les yankees pensent que personne ne s'apercevra de l'étroitesse de leur esprit.

Moralité :

Il est crétin de vouloir, par la taille, s'imposer.
Parfois une grosse voiture cache un petit passager,
Comme un épais fourreau une toute fine épée.
Si tu es sûr de toi, tu n'as pas à prouver
Que tu es gigantesque en te faisant gonfler.
Sache qu'une arme efficace est une arme calibrée.

Merci.

dimanche 17 juillet 2011

Docteur, à quoi servent les bras ?

Ah, mes amis aux impeccables membres supérieurs, voilà une question peu banale que mérite franchement le détour. Est-il absolument nécessaire, de nos jours, d'avoir des bras ? Et bien, figurez-vous que la réponse est NON !!! C'est utile, certes, mais pas indispensable.

Car, en fait, à quoi servent ces deux extrémités munies de mains ?
A mettre des baffes aux casse-couilles ? Il vous reste toujours le coup de boule.
A faire la cuisine ? Achetez une radasse qui sait cuisiner.
A vous palucher ? Utilisez la fonction numéro 2 de la radasse précédemment mentionnée.

Vous voyez bien que les mains ne sont plus vitales ! Néanmoins, je vous le concède, serrer la main d'un ami ou le sein d'une belle par procuration n'a vraiment rien de folichon. C'est pourquoi, faites attention, si vous avez la chance d'avoir conservé vos deux extrémités, cela me servira de moralité :

Ne perdez pas de temps avec ces outils, ô combien précieux, que sont vos bras et vos mains !
Joignez- les, tendez-les, soyez généreux sans retenue.
Des épaules jusqu'aux doigts, faites en sorte qu'ils soient vus.
Sortez-les donc du nez, et a fortiori, du cul.

Merci.

Illustration volée sans les mains à Berth. www.berth.fr

lundi 11 juillet 2011

Docteur, pourquoi ne faut-il pas se doper quand on est sportif?

Ah, mes petits amis, si vous saviez comme ça me fait plaisir que vous soyez conscient de ce mal qui ronge notre beau milieu sportif. Et comme disait le baron Pierre de Coubertin, qui savait trouver des images : "le sport olympique est un appareil génital parfait, le dopage est sa chaude pisse".

Il ne faut pas oublier que le sport représente pour les enfants du monde entier un exemple de rigueur, d'amour du travail et de l'effort 1000 fois répété dans la douleur la plupart des fois avec comme seul objectif le dépassement de soi-même et de ses concurrents s'il y a compétition, bien sûr. Le sport est beau et doit le rester, en aucun cas il ne doit être pollué. On les connaît, on les voit venir tous ces emparés de la victoire à moindre effort. Tous ceux qui pensent qu'il est envisageable de gagner les cuisses gonflées à coup de piquouses ou les poumons dilatés à renfort de ventoline, tout ça le regard ahuri, les mains qui suintent, le short gonflé. Sachez les reconnaître du premier coup d'œil et battez-les à mort, ces bâtards, c'est tout ce qu'ils méritent !

Sans compter que c'est dangereux pour la santé, très dangereux, d'essayer de gonfler ses performances au-delà de ses compétences. Regardez par exemple le cas d'Amélie Moresmo. Certes ses résultats sont montés en flèche mais à quel prix ? A force de prendre de la testostérone, les balles qu'elle avait dans le short sont passées dans la culotte. Dernier exemple enfin pour bien montrer que ça ne sert à rien de vouloir aller plus vite que la musique : rappelez-vous de Monica Lewinski. Une petite stagiaire comme mes autres qui finalement s'est retrouvée dehors en premier. Hé oui, sa dose quotidienne de concentré de président ne l'a pas aidé, qu'on se le dise.

Moralité :
En toute circonstance, il faut demeurer fier de soi.

Reste pervers, obsédé, mais en tout cas ne triche pas.
Comme tu le sais, un accident est si vite arrivé.
Ne fais donc pas de sport, c'est vraiment trop risqué.

Merci.


Images piquées (ah ah) aux site dopage.info et 24heuresactu.com

mercredi 6 juillet 2011

Docteur, c'est quoi la paternité ?

Ah, mes amis qui, comme des fils que je n'ai jamais eu, m'apportent une interrogation métaphysique sur le : "Et pourquoi pas me faire stériliser ?"...

Comme sur le chemin, la paternité est une croix qui se portent en plusieurs étapes.

Primo, la petite enfance de votre progéniture. Pendant 3 semaines vous et votre radasse pondeuse vous émouvez du miracle de l'amour. En effet, c'est la grande interrogation : comment avez vous fait pour engendrer une créature aussi parfaite ? Vous, encore, physiquement, ça passe. Mais que vous l'ayez conçu avec cette vache qui vous sert de femme, c'est un vrai miracle que le gamin ai plus l'air d'un humain que d'un fœtus d'hippopotame mal avorté.

Bref, vous êtes là, avec madame en train de faire des gouzi-gouzi, areuh-areuh et, pour une raison qui reste toujours à déterminer, vous trouvez ça mignon. Le temps passe et finalement ça commence à bien faire la bave du lardon qui vous coule dans le cou... sans parler de la merde qui vous remplie les manches à chaque fois que vous lui changez sa couche à cet ingrat.

Arrive l'adolescence. Et là, d'un seul coup, tout se bouscule : le visage de votre progéniture se couvre de pustules. Là au moins, me direz-vous, votre femme se sent plus rassurée, enfin la chose lui ressemble. Des boutons qui se développe avec, parallèlement, une attitude d'emmerdeur qui plus d'une fois vous amène à réellement vous poser la question : "Est-ce que je lui pardonne d'être aussi con, ou bien je lui fait plaisir en accédant à ses volontés quant-il me dit :"Putain la vie est trop dégueulasse j'ai envie mourir" ?"

C'est vrai, après tout, pourquoi perdre autant de temps, alors que de façon évidente, avec la tronche qu'il se paye et la manque d'intelligence qui le caractérise, ce serai lui éviter bien des tourments et des déboire que de le faire piquer maintenant ? En faite tout cela ne s'arrange qu'à la majorité. Majorité où enfin vous pouvez vous en débarrasser et ça me servira de moralité :

Vous le regardez droit dans les yeux,

En lui disant, avec un sourire radieux :
"Apres 18 ans de déception et d'angoisse que ta connerie attise,
Ça me fait très plaisir : pour ton anniversaire, je t'offre cette belle valise."

Merci...
...et encore félicitations à Monsieur M... axime Natali !

Illustrations subtilisées à Yannick G, yannick-g.over-blog.com

lundi 4 juillet 2011

Docteur, pourquoi la beauté intérieure compte-t-elle plus que la beauté extérieure ?

Ah, mes amis ! Voilà un sujet qui, une fois de plus, est mis à l'honneur par la générosité qui vous caractérise ; puisque ça fait pour beaucoup d'entre vous plus de vingt ans que, chaque jour, vous vous astreignez consciencieusement à conserver votre beauté intérieure dans l'alcool.


Mais venons en au fait. Longtemps je me suis dis : mon petit Helmut, si tu es trop exigeant dans ton choix de radasses, tu risques de rester un bon moment seul dans ton lit, comme un bateau à quai, privé de voile, le mat aussi tendu que solitaire. Je vous assure que, plus d'une fois, mes nuits torrides avaient plus la saveur charcutière que florale. C'était pas trop du style : « Quand la tige du glaïeul fait enfin s'ouvrir la corolle du lys. Le pistil enchanteur du coquelicot rougit et le poids des senteurs s'enivre des échos de cette valse qu'accompagne jusqu'au pollen posé, le sons des cloches mélancoliques du muguet. » C'était plutôt du style : « Dans l'atmosphère glauque des rillettes avariées, un saucisson à l'ail, en silence, avançait. Tout droit est l'objectif de la chipolata. Vers la plat de boudins, d'où suint un liquide gras. Les terrines deviennent moites. La fête peut commencer, enfin il pique une tête dans le pâté forestier. »

En plus ce qui est bien avec les moches, c'est qu'une fois bien bourrées, je veux dire, bien saoules, vers quatre heures du matin, elles abandonnent leur vertu sur l'autel des sacrifices de vos principes. Bien sur avec le temps, ma tactique d'approche de la femelle a évolué. Pour avoir des filles très belles qui étaient susceptibles de dire non, j'applique une technique imparable du trois en un : « Rencontre / Préliminaires / Invitation à la saillie », le tout en une phrase : « Bonjour, moi c'est Helmut. Oh, t'es bonne » Suivi d'une caresse frontale, et hop, dans la chambre.

Alors, pour ceux qui ne sont encore familier avec tous les préliminaires, sachez que la caresse frontale est aussi appelée « coup de boule ».

Mais, au fait, à quoi sert la beauté physique ? Est ce qu'une belle âme a besoin de briller pour être touchante ? Est ce que la générosité a besoin de s'habiller de strasses, pour être efficace ? Non, les vraies valeurs besognent dans l'ombre pour œuvrer plus efficacement au grand jour. Et pur illustrer mon propos, je citerai le célèbre poème laotien, qui évoque de façon très éloquente le sujet :

« Oh toi, mon ami le pêcheur,
Ne commet pas l'erreur de choisir la morue.
C'est vrai qu'elle a l'œil vif et qu'elle frétille du cul.
Mais après trois bouchées, ta prise sera un souvenir et tu seras déçu.
Choisi plutôt le thon, au cœur de tes filets,
Car même s'il est con et souvent mal gaulé,
Il donnera à bouffer à toute ta maisonnée. »

Moralité :

De la beauté physique, tu dois te méfier,
Car elle est éphémère, et ne peut donc durer.
Je dis qu'il serait sot de voir dans l'emballage,
Un intérêt unique, sans ouvrir le bagage.
Vous constaterez maintes fois, plus l'étui est doré,
Plus le contenu, ma foi, a l'air fort désolé.
Souvent belle culotte à dentelles qui ondule,
cache une paire de fesses qui jouissent de ridicule.
La beauté intérieure n'est pas faite d'artifices.
Même sans être glitter, elle donne de la malice.
Bien sur, vous me direz, ne soyons pas maso.
A une belle plante, on peut arroser le pot.
C'est possible de trouver l'être presque parfait,
Beau et bon à la fois, mais n'oubliez jamais :
C'est dans l'éclat de l'œil, la qualité d'écoute et la justesse des mots,
Qu'on reconnaît toujours ceux qui sont vraiment beaux.

Merci.

Illustration de Philppe Geluck

lundi 27 juin 2011

Pourquoi ne faut-il pas mélanger vie privée et vie professionnelle ?

Ah, mes amis qui avez eu la délicatesse de ne jamais essayer de fricoter avec moi ! Récemment, je me suis laissé dire que par le passé, certains de mes proches condisciples avaient craqué avec certains de leurs collaborateurs.


Un soir de beuverie avancée, mon grand ami Frédéric s'est retrouvé seul avec l'un de ses collègues. Au petit jour, Frédéric a été victime d'hallucinations et de délires. Il s'est approché de sa victime et lui a dit : « Tu sais que tu es beau et bien bâti, toi. Tu ressembles à un menuisier grec. Viens là deux secondes, je vais te refaire le tiroir arrière ! »

Depuis on appelle sa victime, M. Meuble.

Mais tout ça, c'est du passé. Parlons du présent et du danger de fricoter avec les gens qui travaillent dans la même entreprise. C'est sûr qu'au départ, on se dit que c'est le bon plan, de se trouver quelqu'un sur le lieu de travail. Allez hop, une petite pause café, debout, à poil, dans la salle des archives. Allez zou, un petit break, cul nu, sur la photocopieuse. C'est vrai que s'est sympa, mais attention, Achtung, les amis. Cette présence peut devenir pesante et oppressante. C'est pour ça que, moi, je me garde bien de commettre ce genre de chose. Et pourtant, c'est pas les occasions qui ont manquées. Tenez, quand je bossais à OUÏ FM (ça ne nous rajeunit pas), et bien, pendant plus de trois ans, le patron m'a couru après. Et ça y allait ! « Et tu seras ma princesse. Je ferai de toi une star du frottis. Je t'offrirai une blouse Kenzo, un spéculum Cartier... »

En guise de conclusion, je citerai ce fameux problème qui dit, et qui me servira de moralité :

« Pour une carrière sans peur ni stress,
Tiens bien ta jupe et serre les fesses.
Tu seras plus tranquille au travail,
Si tes collègues restent au portail.
Mais si l'envie est trop cruelle,
Que tu dois taper dans le cheptel,
Vas-y franco, entame la ronde
Et vas-y fonce, fais-toi tout le monde ! »

Merci.

Illustration honteusement empruntée à Chirib (http://chribactu.20minutes-blogs.fr/ ).

Pourquoi faut-il une police de proximité ?

Ah, mes supérieurs à la libido îlotière, je vous reconnais bien là, avec votre sens aigu de la provocation.

Et bien figurez-vous que, et Dieu sait que ça me coûte de vous dire ça, vous avez raison. Il est indéniable que la volaille, et je sais qu'elle nous lit, est bien meilleure dans sa tâche quand elle connaît la racaille qu'elle bastonne plutôt que quand elle frappe à l'aveugle. C'est quand même préférable de dépouiller quelque' un en disant : "Putain Michel tu déconnes, t'as encore un kilo d'afghan sur toi, nan, je suis désolé je peux pas te laisser partir comme ça, je vais t'exploser les narines et te chatouiller l'intestin avec ma matraque", aucune poche n'étant négligée. C'est bien connu, quitte à se faire valser les boyaux, autant que ce soit un ami qui vous humilie.

De plus la présence d' îlotiers (ou de " police de proximité" comme vous voulez) vous sert de prévention à la délinquance. Placez moi 250 lardus rue St Denis, et vous verrez que le racolage diminuera, on peut pas aguicher le prolo et épargner le poulet en même temps, c'est bien connu: 24h par jour, ce n'est pas suffisant pour distraire la police en se faisant de l'argent.

Bref, je crois que je viens de faire un belle démonstration; quitte à avoir une basse-cour, autant l'avoir sous les yeux, et comme le disent mes amis casaques :

"Gallinacé embusquée ne représente qu'une menace,
Mieux vaut l'avoir devant pour éviter les crasses."

Merci.

Illustrations : dessins de Chimulus et de Pétillon, tous droits icono réservés, bien évidemment.

dimanche 26 juin 2011

A quoi servent les enterrements de vies de garçons ?

Ah, mes amis dont l'enterrement est celui de la retenue et de la dignité... Quelle belle question, ma foi ! On entend par "enterrement de vie de garçon" la mise en terre de la liberté masculine. Alors, pourquoi une coutume au vocabulaire aussi funeste ?

Et bien, parce que (ceux qui ont été mariés me comprendront) vous n'avez pas idée, messieurs les célibataires, de ce qu'un petit « oui » anodin peut entraîner comme « non » en cascade ! Des exemples ? « Non, tu ne sort pas avec tes copains ; non, tu ne commandes pas une autre bouteille ; non, je sais que ça fais mal, même si on se détend... » Bref, vous l'aurez compris, le garçon s'éteint, il se meurt, il se fane ! On l'enterre, puis tel le zombie, le mari naît.
Moralité :

Étouffe dans la boisson et noie dans le tourment,
Tout souvenir glitter de ton passé bandant.
Tu seras bientôt marié, ta vie, bientôt, bascule.
Fais une croix sur le fun, car le sordide bouscule.
Aux futurs mariés, je donnerai ce conseil :
Profite bien des dernières heures, oublie même le sommeil.
Une fois la bague au doigt, les jeux sont faits, rien se sera plus jamais pareil.
Sache bien qu'à part le samedi soir, tu peux te la mettre derrière l'oreille.

Merci.