lundi 27 juin 2011

Pourquoi ne faut-il pas mélanger vie privée et vie professionnelle ?

Ah, mes amis qui avez eu la délicatesse de ne jamais essayer de fricoter avec moi ! Récemment, je me suis laissé dire que par le passé, certains de mes proches condisciples avaient craqué avec certains de leurs collaborateurs.


Un soir de beuverie avancée, mon grand ami Frédéric s'est retrouvé seul avec l'un de ses collègues. Au petit jour, Frédéric a été victime d'hallucinations et de délires. Il s'est approché de sa victime et lui a dit : « Tu sais que tu es beau et bien bâti, toi. Tu ressembles à un menuisier grec. Viens là deux secondes, je vais te refaire le tiroir arrière ! »

Depuis on appelle sa victime, M. Meuble.

Mais tout ça, c'est du passé. Parlons du présent et du danger de fricoter avec les gens qui travaillent dans la même entreprise. C'est sûr qu'au départ, on se dit que c'est le bon plan, de se trouver quelqu'un sur le lieu de travail. Allez hop, une petite pause café, debout, à poil, dans la salle des archives. Allez zou, un petit break, cul nu, sur la photocopieuse. C'est vrai que s'est sympa, mais attention, Achtung, les amis. Cette présence peut devenir pesante et oppressante. C'est pour ça que, moi, je me garde bien de commettre ce genre de chose. Et pourtant, c'est pas les occasions qui ont manquées. Tenez, quand je bossais à OUÏ FM (ça ne nous rajeunit pas), et bien, pendant plus de trois ans, le patron m'a couru après. Et ça y allait ! « Et tu seras ma princesse. Je ferai de toi une star du frottis. Je t'offrirai une blouse Kenzo, un spéculum Cartier... »

En guise de conclusion, je citerai ce fameux problème qui dit, et qui me servira de moralité :

« Pour une carrière sans peur ni stress,
Tiens bien ta jupe et serre les fesses.
Tu seras plus tranquille au travail,
Si tes collègues restent au portail.
Mais si l'envie est trop cruelle,
Que tu dois taper dans le cheptel,
Vas-y franco, entame la ronde
Et vas-y fonce, fais-toi tout le monde ! »

Merci.

Illustration honteusement empruntée à Chirib (http://chribactu.20minutes-blogs.fr/ ).

Pourquoi faut-il une police de proximité ?

Ah, mes supérieurs à la libido îlotière, je vous reconnais bien là, avec votre sens aigu de la provocation.

Et bien figurez-vous que, et Dieu sait que ça me coûte de vous dire ça, vous avez raison. Il est indéniable que la volaille, et je sais qu'elle nous lit, est bien meilleure dans sa tâche quand elle connaît la racaille qu'elle bastonne plutôt que quand elle frappe à l'aveugle. C'est quand même préférable de dépouiller quelque' un en disant : "Putain Michel tu déconnes, t'as encore un kilo d'afghan sur toi, nan, je suis désolé je peux pas te laisser partir comme ça, je vais t'exploser les narines et te chatouiller l'intestin avec ma matraque", aucune poche n'étant négligée. C'est bien connu, quitte à se faire valser les boyaux, autant que ce soit un ami qui vous humilie.

De plus la présence d' îlotiers (ou de " police de proximité" comme vous voulez) vous sert de prévention à la délinquance. Placez moi 250 lardus rue St Denis, et vous verrez que le racolage diminuera, on peut pas aguicher le prolo et épargner le poulet en même temps, c'est bien connu: 24h par jour, ce n'est pas suffisant pour distraire la police en se faisant de l'argent.

Bref, je crois que je viens de faire un belle démonstration; quitte à avoir une basse-cour, autant l'avoir sous les yeux, et comme le disent mes amis casaques :

"Gallinacé embusquée ne représente qu'une menace,
Mieux vaut l'avoir devant pour éviter les crasses."

Merci.

Illustrations : dessins de Chimulus et de Pétillon, tous droits icono réservés, bien évidemment.

dimanche 26 juin 2011

A quoi servent les enterrements de vies de garçons ?

Ah, mes amis dont l'enterrement est celui de la retenue et de la dignité... Quelle belle question, ma foi ! On entend par "enterrement de vie de garçon" la mise en terre de la liberté masculine. Alors, pourquoi une coutume au vocabulaire aussi funeste ?

Et bien, parce que (ceux qui ont été mariés me comprendront) vous n'avez pas idée, messieurs les célibataires, de ce qu'un petit « oui » anodin peut entraîner comme « non » en cascade ! Des exemples ? « Non, tu ne sort pas avec tes copains ; non, tu ne commandes pas une autre bouteille ; non, je sais que ça fais mal, même si on se détend... » Bref, vous l'aurez compris, le garçon s'éteint, il se meurt, il se fane ! On l'enterre, puis tel le zombie, le mari naît.
Moralité :

Étouffe dans la boisson et noie dans le tourment,
Tout souvenir glitter de ton passé bandant.
Tu seras bientôt marié, ta vie, bientôt, bascule.
Fais une croix sur le fun, car le sordide bouscule.
Aux futurs mariés, je donnerai ce conseil :
Profite bien des dernières heures, oublie même le sommeil.
Une fois la bague au doigt, les jeux sont faits, rien se sera plus jamais pareil.
Sache bien qu'à part le samedi soir, tu peux te la mettre derrière l'oreille.

Merci.

mercredi 22 juin 2011

Faut-il élargir l'Europe ?

Ah, mes amis à l'esprit aussi élargi qu'un cul de sac de petite vertu. Si vous saviez ô combien il me fait plaisir que vous vous posiez une question d'ordre géopolitique. A la question : « Faut-il élargir l'Europe ? », je répondrais : YA !!!

Robert Schumann, ton appel du 9 mai 1950 ne restera pas lettre morte. L'Europe, la grande, est en marche et, oserai-je dire, telle la toile du slip de Rocco, elle prend un volume qui laisse rêveur.

Et pourtant, prendre un bon départ n'était pas gagné... Je vous rappelle qu'Europe est, à l'origine le nom d'une pauvre mortelle, violée par Zeus, ce dernier malin et pervers s'était déguisé en taureau blanc pour approcher la pauvrette, connu du côté d'Alexandrie, pour son amour de l'animal couillu. De cet amour violent naquit un rejeton mi-homme, mi-dieu, Minos. Bref, une histoire de taureau qui s'accouple avec une femme, ça me rappelle une ex, mais je m'écarte du sujet.

Pour en revenir à Schumann : il avait raison le Bob. Il faut se regrouper pour faire face à l'ennemi. Du côté de l'Asie, bien que dangereuse, c'est vrai que c'est pas très grave. Avec la Chine, on n'a pas grand chose à craindre ! Je vous rappelle que c'est le pays qui fête l'année de la chèvre... Et puis quoi encore, l'année du morpion ?

Non, le grand péril de l'Europe, c'est l'Amérique ! Mais attention, celle des Yankees, pas de l'Amérique du Sud. Ils me font marrer en Amérique du sud. Ils sont fortiches pour se faire bronzer le croupion sur la taule ondulée des favelas, ou pour se mettre des bonnets ridicules et chanter : « Ah mala vida, revolucion !!! » place Saint Michel ! Là, il y a du monde au tourniquet. Mais pour ce qui est de la guerre économique, à part celle du rail, et je ne parle pas du train, il n'y a plus personne. Le véritable ennemi est l'Oncle Sam. Si on ne sait pas résister solidement, on signe son arrêt de mort.

Élargir, c'est se donner la force du groupe. Il faut faire de ce continent qui s'étale sur dix millions et demi de kilomètres carrés un bloc uni et plus fort que jamais. Sept cent quinze millions d'habitants qui vont dans la même direction sous la bannière bleue frappée de la constellation d'étoiles, c'est quand même pas de la gnognotte !!! Cette réunion du vieux continent, elle va valoir son pesant en couilles. Fini la guerre de l'Eurovision de la chanson ! Ce sera « Top of the pop » géant avec des animatrices, des techniciens et des chanteurs européens. Plus de nations, mais un continent à part entière. On n'aura plus besoin d'aller chercher nos candidates au Québec ! Qu'elles restent chez elles, le cul planté dans la neige ou sur la corne d'un caribou, les Natacha St Pier, Linda Lemay et autres Boulay (Isabelle). Que toutes les Céline Dion restent en Amérique chanter au Superbowl et qu'elles ne viennent plus chez nous, nous mettre les superboules !!! En un mot comme en cent : réagissons, bordel !

La seule solution, c'est de s'imposer pour ne pas être écrasés. Et pour se faire, il faut élargir, élargir, élargir encore.

Et comme disait si bien Paul Bocuse, un soir de méditation culinaire dans un backroom d'Athènes : « En cuisine comme en politique, l'assurance réussite, c'est d'élargir. Je rappellerai à tous les maîtres queues, cette vérité : un oignon bien élargi ne perd pas en densité, il gagne en élasticité et garde le même goût ! »

Élargissez, n'ayez pas peur de dilater, la langue sera comblée sans que les yeux se mettent à couler.

Moralité :

Si Schumann et Bocuse le disent :
« Allons y gaiement,
Elargissons, allons de l'avant. »

Merci.

mercredi 15 juin 2011

Pourquoi les détectives privés trouvent toujours la solution à la fin et pas au début ?

Ah mes amis. Voilà qui est judicieusement remarqué. Pourquoi donc ces fins limiers doivent attendre aussi longtemps pour trouver la clé ?

Et bien tout simplement parce qu'ils ont l'esprit vénal. Plus l'enquête traîne, plus ils ramassent le pognon. Le détective est un escroc, qui la plupart du temps, est encore moins recommandable que les salopards qu'il poursuit. C'est pour ça qu'il traîne le plus possible.

Comme le disent si bien mes amis coréens qui connaissent plutôt bien le problème, et cela me servira de moralité :

« Il faut te méfier du détective :
Ce salaud, souvent, te prend pour une endive.
Car quand l'enquête tourne et trainasse,
Il ramasse quand même la caillasse!
Solution pour avoir la paix :
Il faut le payer au forfait.
S'il refuse, le moribond,
Fout le dehors et botte lui le fion !


Merci.