
Les rêves, mes amis à la taille réduite mais à l'intelligence immense, je commencerais par vanter le rêve comme un moyen d'ultime évasion. Vous qui m'écoutez et qui vivez une existence de cancrelat dépressif, vous serez sûrement d'accord avec moi : sans les rêves, votre vie de merde ne vaudrais certainement pas la peine d'être vécue. Votre lamentable quotidien vous plongerais dans une déprime profonde, déprime qui n'aurait de limite que la composition du chanvre qui vous servirait à vous pendre. Le rêve, contrairement à la réalité, vous permet de sublimer. Les protagonistes sont ceux de votre choix, les situations idem, et les fois ou vous ne choisissez pas, et comme il s'agit d'un rêve, vous vous trouvez entouré de radasses idéales, la touffe soyeuse et le sein lourd (comme il nous plait à tous). La vie n'est que déprime, ennui et quotidien sordide, c'est pour ça, et je dis haut et fort ce qui d'ailleurs me servira de moralité :
L'état alerte donne le cafard, bande de bâtards !
Seul l'univers né du sommeil
Vous donnera votre dose de soleil.
Si tu t'obstines comme Morphée contre Morphée.
Ta vie sera moche, plutôt crever !
Merci.
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