mercredi 22 juin 2011

Faut-il élargir l'Europe ?

Ah, mes amis à l'esprit aussi élargi qu'un cul de sac de petite vertu. Si vous saviez ô combien il me fait plaisir que vous vous posiez une question d'ordre géopolitique. A la question : « Faut-il élargir l'Europe ? », je répondrais : YA !!!

Robert Schumann, ton appel du 9 mai 1950 ne restera pas lettre morte. L'Europe, la grande, est en marche et, oserai-je dire, telle la toile du slip de Rocco, elle prend un volume qui laisse rêveur.

Et pourtant, prendre un bon départ n'était pas gagné... Je vous rappelle qu'Europe est, à l'origine le nom d'une pauvre mortelle, violée par Zeus, ce dernier malin et pervers s'était déguisé en taureau blanc pour approcher la pauvrette, connu du côté d'Alexandrie, pour son amour de l'animal couillu. De cet amour violent naquit un rejeton mi-homme, mi-dieu, Minos. Bref, une histoire de taureau qui s'accouple avec une femme, ça me rappelle une ex, mais je m'écarte du sujet.

Pour en revenir à Schumann : il avait raison le Bob. Il faut se regrouper pour faire face à l'ennemi. Du côté de l'Asie, bien que dangereuse, c'est vrai que c'est pas très grave. Avec la Chine, on n'a pas grand chose à craindre ! Je vous rappelle que c'est le pays qui fête l'année de la chèvre... Et puis quoi encore, l'année du morpion ?

Non, le grand péril de l'Europe, c'est l'Amérique ! Mais attention, celle des Yankees, pas de l'Amérique du Sud. Ils me font marrer en Amérique du sud. Ils sont fortiches pour se faire bronzer le croupion sur la taule ondulée des favelas, ou pour se mettre des bonnets ridicules et chanter : « Ah mala vida, revolucion !!! » place Saint Michel ! Là, il y a du monde au tourniquet. Mais pour ce qui est de la guerre économique, à part celle du rail, et je ne parle pas du train, il n'y a plus personne. Le véritable ennemi est l'Oncle Sam. Si on ne sait pas résister solidement, on signe son arrêt de mort.

Élargir, c'est se donner la force du groupe. Il faut faire de ce continent qui s'étale sur dix millions et demi de kilomètres carrés un bloc uni et plus fort que jamais. Sept cent quinze millions d'habitants qui vont dans la même direction sous la bannière bleue frappée de la constellation d'étoiles, c'est quand même pas de la gnognotte !!! Cette réunion du vieux continent, elle va valoir son pesant en couilles. Fini la guerre de l'Eurovision de la chanson ! Ce sera « Top of the pop » géant avec des animatrices, des techniciens et des chanteurs européens. Plus de nations, mais un continent à part entière. On n'aura plus besoin d'aller chercher nos candidates au Québec ! Qu'elles restent chez elles, le cul planté dans la neige ou sur la corne d'un caribou, les Natacha St Pier, Linda Lemay et autres Boulay (Isabelle). Que toutes les Céline Dion restent en Amérique chanter au Superbowl et qu'elles ne viennent plus chez nous, nous mettre les superboules !!! En un mot comme en cent : réagissons, bordel !

La seule solution, c'est de s'imposer pour ne pas être écrasés. Et pour se faire, il faut élargir, élargir, élargir encore.

Et comme disait si bien Paul Bocuse, un soir de méditation culinaire dans un backroom d'Athènes : « En cuisine comme en politique, l'assurance réussite, c'est d'élargir. Je rappellerai à tous les maîtres queues, cette vérité : un oignon bien élargi ne perd pas en densité, il gagne en élasticité et garde le même goût ! »

Élargissez, n'ayez pas peur de dilater, la langue sera comblée sans que les yeux se mettent à couler.

Moralité :

Si Schumann et Bocuse le disent :
« Allons y gaiement,
Elargissons, allons de l'avant. »

Merci.

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