mardi 2 août 2011

Docteur, pourquoi faut-il protéger les animaux ?

Ah, mes amis* à la libido bestiale, voir zoophile, voila un sujet qui me touche au plus profond de mon être. Les animaux sont bien souvent notre reflet dans les miroirs du passé. Si, avant notre évolution, une volonté extérieure et fascisante avait décidé de nous malmener, il se pourrait très bien que nous ne soyons plus. Alors, pourquoi infliger aux animaux la barbarie de notre curiosité ? Et surtout de quel droit ? Au contraire, il faut lutter. Par exemple: la vivisection doit disparaître. C’est cruel et bien souvent sans réponse. C’est pas en badigeonnant le trou de balle d’un lapin avec du rouge à lèvre qu’on saura si la pipe donne le cancer… C’est pas non plus en inoculant le virus de la vache folle à un singe qu’on saura si la Grande Bretagne à le droit ou pas d’exporter ses bovidés en paquets sous vide chez Carrefour ou en Mercedes alcoolisé sous le pont de l’Alma…

Car, je vous le dis, la barbarie de la vivisection doit stopper. Je ne vous parle même pas de la méchanceté gratuite qui consiste à éliminer les bêtes pour son plaisir personnel. Quelle honte! Quelle infamie! Comme par exemple tuer des dindons pour s’en faire un manteau, quelle cruauté ignoble ! Et surtout quelle connerie : un manteau de dindon pour recouvrir une poule, mais quel costume pléonasme ! Il n’y a rien de très original dans la démarche, c’est juste le bordel. C’est comme si Tiberi se faisait un costard en peau de témoins de Jéhovah. Imaginez de la toile de trou du cul sur un faux derche, marié à une tête de pine, le tout en charge d’une mairie d’arrondissement de Paris ! Mairie dont le symbole est un petit bateau; on aurait plus qu’à appeler son hôtel de ville « le slip ».

Il faut savoir dire stop, je le dis, je le répète, il faut protéger les animaux. Il faut de plus laisser le temps à l’évolution naturelle des espèces. Heureusement il y a des personnes de bonne volonté, des croisés de la cause animale qui me redonnent espoir. J’en ai pour preuve cette magnifique lettre sous forme de poème envoyée par un véritable amoureux de la nature et des bêtes à sa fiancée en voyage, une magnifique missive d' Alain Bougrain-qui-bourre-Brigitte-Bardot que je vais d'ailleurs vous lire maintenant :

« Oh ma tendre mulasse,
Tu me manques à mourir.
Ma solitude j’enlace,
L’éloignement fait souffrir.
Même si c’est une bonne cause
Qui au loin te retient,
Toi et ta ménopause,
Vous me manquez sans fin,
Reviens je n’en peux plus !
Ca fait maintenant trois jours
Que je cours nu dehors et que le chien je fourre.
J’encule le loup, le renard et la belette,
J’enfile le coq et je viole les poulettes.
Bref tu l’auras compris, ramène vite ton derrière.
Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour le hamster. »

L’animal fragile, ou même cruel, à des droits, et à des égards. Je ne supporte pas qu’on déroge à cette règle, surtout ces derniers soirs, moi qui souffre dans ma chair, avec la disparition de mes petits dindons. A ce propos des bruits circulent, et à titre de moralité, je voudrais faire passer un message :

On me dit que c’est l’un de vous, qui sur un coup de tête ou un malentendu,
Fîtes main basse sur les plumes de mes dindons joufflus.
Je vous en prie, rendez-les-moi.
Votre prix sera le mien, je ne marchanderai pas.
Ils ne sont même pas tendance, ne sont pas des vrais Kenzo.
Je vous le jure sur la crête de mon chef de troupeau :
Je serai obéissant, je boirai même de l’eau.
Ils sont ma joie de vivre et ma félicité,
Ne les envoyez pas chez votre volailler.
Vous auriez sur la conscience, à vos moments perdus,
La balle qu’inexorablement, je me serai tiré dans le cul.

Merci.



(*Dédicace spéciale à Ben-Boris-E)

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