mardi 9 novembre 2010

En quoi la notion d'interdit est-elle mauvaise ?

Mes amis à la libido contrariée (brune, blonde, ou chauve), si vous saviez comme c'est universel ce raisonnement !

Tout a commencé avec Adam, qui bien que sachant que la pomme était interdite n'a pu s'empêcher d'y mettre quand même un coup de canine. Et pourquoi ? Parce que c'est comme ça. Mais n'allez pas croire que c'est parce que c'est interdit qu'il faut forcément se précipiter ! La plupart du temps c'est pour une bonne raison.

Rappelez-vous du jeune mandarin grec, Paco Rabaniscis, il n'avait pas le droit non plus d'aller chez le coiffeur; eh bien un jour il a craqué, il s'est fait égaliser la touffe. Et juste après il n'a plus juré que par les jeans à braguette arrière. Il a été puni. On est bien dans le sujet : c'était interdit, il y a été > pourquoi y faut pas faire ? > sinon on finit braguette arrière. CQFD.

Ce qui est interdit nous titille l'imagination. Que peut-il y avoir derrière cette porte qu'on nous interdit de franchir ? Est-ce que le mal décrit ne serait pas, en réalité, le bien absolu qui nous éloignerait à tout jamais du censeur originel ? Va savoir, Bob le vagin. (Là, là je dis vagin parce que, même si ça n'a rien à voir, ça fait longtemps que je n'ai pas dit de saleté. Excusez-moi.) Mais bon. L'important... L'important, c'est qu'il y ait une moralité : 

Si autour de toi le mystère s'épaissit,
Que des barrières se dressent sous forme d'interdit,
Que ton esprit vacille, que ça devient convulsif
De déchiffrer l'énigme, gratter le fond du calcif.
Un conseil je te donne, suis-le et tu verras,
C'est dans la retenue que s'épanouit la joie.
C'est un plaisir pervers, c'est tordu j'en conviens,
Mais quoi de plus sexy que l'attente ? C'est divin.
Consommer sans limite c'est jouir façon glouton,
La saillie systématique n'exalte pas les fions.
L'envie doit être folle, et seul le désir ronge
Quand le fruit est placé bien plus loin que l'allonge.

Merci.

(Illustrations : D.R)

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