vendredi 22 avril 2011

Pourquoi est-ce que l'on ne peut pas se faire sucer au péage (alors qu'il y a des filles dans les cabines) ?

Mes amis, attention, le souci du péage est un des grands problèmes de ce début de siècle et de la fin du dernier.

Sachez-le mes amis, il est des macadam plus chers à fréquenter
Que de fourrer des dames de luxe et fort payées.
A trop payer des taxes, la route devient amère,
Même quand la direction rime avec balnéaire.
Nous voulons être libre de pouvoir circuler sans payer,
Sans péages, sans vignette et complètement bourrés.
C'est la rentrée des vacances, et j'en profite ici
Pour que l'éducation soit mise sur le tapis.
Cela fait trop longtemps que l'œuvre éducatrice
Fait de nous des cloportes sans âme cicatrice.
Ce système nous endors, nous fatigue, nous hypnose,
Et quand on est adulte, nos nerfs se ménopausent.
Ne perdons pas de temps et enseignons la haine
Aux branleurs écoliers, ces vermines, ces teignes !
Futures générations, ne croisez pas les bras !
Refusez donc les taxes, engagez le combat.
Bien souvent le pouvoir nous joue un air de flûte
pour mieux nous endormir, ah les lâches, ah les putes !
Résistons tous, mes frères, au volant de nos caisses.
À la maréchaussée, allons botter les fesses.

Bref, mes amis au levier de vitesse épais, avec ce que je viens de vous expliquer en deux mots, et après tout ce qu'on vient de vous pomper en trajet, comment voulez-vous qu'on ai encore envie de se faire sucer?

Moralité :

Quand sur la belle route de tes congés payés.
Après des kilomètres à l'essence surtaxée.
En ligne de mire enfin le péage apparaît.
Enfer et damnation! Le budget a morflé!
Inutile de rêver, range ta queue livide.
Te faire sucer serait vain, car tes bourses sont vides.

Merci.

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